Il y a quelque temps de cela, de nombreux bars et cafés étaient victimes de la technique du buveur de café.
Mais qu’est-ce que c’est que ce truc, me diriez-vous, et surtout, quel est le lien avec notre sujet, le recouvrement de créances ? Patience, j’y viens…
Un café et l’addition !
Pour résumer, voici ce qu’il se passait :
Des groupes d’individus débarquaient dans un bar aux heures de pointe et s’installaient en terrasse. Ils commandaient en tout et pour tout un seul café et squattaient les chaises toute la journée. Les tables étant occupées, les « vrais » clients, ceux qui consommaient alcool, tapas et jus de fruits et ne s’éternisaient pas, désertaient les lieux.
A la fin de la journée, le gérant du bar n’avait pas gagné plus d’une vingtaine d’euros, soit le cumul des ventes de café. Au bout de quelques mois, son affaire n’étant pas rentable, il devait se résigner à la vendre à un prix largement en dessous de la valeur du marché.

Une technique bien rôdée
Ces buveurs de café étaient « mandatés » par une personne, en l’occurrence le futur acheteur du bar, qui, par cette stratégie, mettait le propriétaire du bar à genoux, l’obligeant ainsi à lui vendre son affaire à un prix modique.
Évidemment, si le serveur refusait de servir ces gens, il s’exposait à des représailles physiques et n’avait de toute façon aucun recours juridique pour les neutraliser.
En général, les buveurs de café et leurs mandataires appartenaient tous à la même communauté ethnique, et les établissements visés avaient tous un point commun : d’une part, ils étaient situés dans des quartiers où cette communauté était majoritaire, et d’une autre, ils n’appartenaient pas à cette communauté. Ils étaient en gros les derniers «résistants » du quartier, ceux qui refusaient de partir malgré les menaces et les propositions de vente.

La contre-attaque des cafetiers
Face à ces attaques, les patrons de bar ont fini par riposter, en interdisant la vente de café (et autres boissons chaudes) toute la journée ou durant certains créneaux (plus de café servi après-midi ou après 16 heures).
Je ne connais pas votre business, mais ce dont je suis sûr, c’est que vous possédez vous aussi vos buveurs de café. Sauf qu’ils ne se manifestent pas de la même façon.
Vos buveurs de café, quelle que soit votre activité, useront de deux autres techniques :
- Ne pas vous payer vos factures (ou vous régler avec des mois de retard).
- Inventer des litiges, râler pour un rien, vous stresser et monopoliser tout votre temps.
Faites le ménage parmi vos clients
Cela peut vous paraître difficile et vous faire peur, mais vous DEVEZ vous débarrasser de ce type de client. Car si, au premier abord, vous craignez de faire baisser votre chiffre d’affaires en les perdant, dites-vous bien que sur le moyen ou le long terme, conserver de tels clients vous fera perdre beaucoup plus.
En France, un quart des liquidations judiciaires sont dues à des mauvais payeurs et le nombre d’entrepreneurs qui baissent les bras et abandonnent leur business parce qu’ils sont épuisés et démoralisés par des emmerdeurs professionnels sont légion.
Alors, n’attendez plus et faites le ménage !

La Loi de Pareto appliquée à vos clients
Raisonnez selon la loi de Pareto : si 20 % de vos clients sont la source de 80 % de vos impayés et monopolisent 80 % de votre temps, vous n’avez rien à gagner à continuer à travailler avec eux.
Sur le court terme, vous gagnerez moins de fric, certes, mais sur le long terme, vous sauvez votre business !
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