
Vous êtes Chef des Ventes chez GCollect. Comment définiriez-vous votre mission ?
Julien Vernizeau : Pour GCollect je démarche les entreprises pour qu’elles utilisent notre plateforme qui démocratise l’accès au recouvrement des impayés. Convaincre de nouveaux clients est ma mission principale, mais je démarche aussi des sociétés de recouvrement ou des huissiers de justice pour qu’ils s’abonnent à notre plateforme afin de récupérer et traiter les impayés qui y sont déposés.
Accélérer l’encaissement des factures impayées
J’anime le réseau des prestataires avec un suivi du recouvrement et j’ai en permanence un œil sur nos indicateurs de performance. Car le but c’est de simplifier mais aussi d’accélérer les encaissements des factures impayées. Je participe aussi aux réunions régulières qui permettent de faire évoluer la technologie de la plateforme, notamment sur l’expérience utilisateur.
GCollect est une sorte d’intermédiaire. Vous mettez en relation les créanciers avec les sociétés de recouvrement, c’est bien ça ? Comment se passe le processus ?
Oui c’est exactement cela. GCollect n’est pas une société de recouvrement, c’est une plateforme qui fonctionne comme une place de marché en mettant en relation les créanciers avec les professionnels du recouvrement, peu importe la taille de l’entreprise, le volume et le montant des impayés. Un numéro Siren et un Iban suffisent au créancier pour s’inscrire et déposer sa créance. Notre technologie calcule l’honoraire de recouvrement le plus compétitif.
L’impayé est attribué au prestataire acceptant le premier cet honoraire qui n’est dû qu’en cas de succès. S’il n’y a pas d’encaissement, rien n’est dû par le client.
L’opacité des tarifs des sociétés de recouvrement
Un client me doit de l’argent et je décide de confier le recouvrement de mon impayé à un prestataire externe. Pourquoi devrais-je me tourner vers vous plutôt que vers une société de recouvrement, directement ?
GCollect évite au créancier d’avoir à chercher lui-même un spécialiste du recouvrement et à négocier le coût de ce qu’il payera, on s’occupe de tout.
Aujourd’hui il y a une multitude d’offres de la part de ces professionnels dont le tarif est opaque avec des promesses irréalisables, ces sociétés vendent du rêve à des entrepreneurs qui ont besoin de leur argent.
L’autre intérêt, c’est notre système de rotation des créances qui multiplie les chances de recouvrement amiable. Si au bout de « X » jours le recouvrement n’est pas effectué par le prestataire 1, GCollect se donne la possibilité d’attribuer l’impayé à un prestataire 2. Cette rotation des factures augmente le taux de succès du recouvrement amiable et minimise le recours au judiciaire plus long et plus coûteux. C’est un cercle vertueux.
Parlons carte sur table. Comme moi, vous savez que les sociétés de recouvrement et les professionnels du secteur ont mauvaise presse. De nombreux reportages télé les présentent sous un angle négatif : harcèlement, contournement des lois, mauvaise foi envers les débiteurs… Que répondez-vous à ces critiques ? Ne met-on pas injustement tout le monde dans le même sac ?
Le recouvrement n’a en effet pas toujours une très bonne image et de nombreux entrepreneurs hésitent à y avoir recours pour cette raison. Tous les prestataires (huissiers ou sociétés de recouvrement) de GCollect doivent adhérer à notre charte éthique du recouvrement. Ils sont évalués.
Ne garder que les meilleurs !

Il nous est déjà arrivé de virer un prestataire de la plateforme parce qu’il ne respectait pas nos conditions. On ne veut garder que les meilleurs, ceux qui savent privilégier la médiation pour favoriser un règlement amiable.
A quel moment une entreprise doit-elle faire appel à un professionnel du recouvrement, selon vous ?
En théorie, dès que la date d’échéance du paiement de la facture est dépassée et que le paiement n’est pas arrivé… car le temps ne joue pas en faveur du créancier. Mieux vaut ne pas trop attendre. Il est plus facile de guérir d’une maladie lorsque l’on consulte dès les premiers symptômes !
Pensez-vous que le recouvrement de créances est encore traité de façon marginale par les entreprises ? Je veux dire, toutes les boîtes ont un service comptable, RH, marketing… mais qu’en est-il du service recouvrement ? Les choses sont-elles en train de bouger ?
Les trous dans la raquette
C’est encore plutôt rare ! Souvent c’est le chef d’entreprise, le comptable, l’office manager ou l’administrateur des ventes qui se charge des impayés, voir les commerciaux mais savent-ils tous bien le faire ? Et surtout en ont-ils vraiment envie ? Avec quel résultat ?

GCollect est là pour soulager les entreprises qui sont dépourvues face aux impayés et qui ne sont pas contentes au final de leurs partenaires. Ceci dit, nous nous rendons compte que même lorsque les entreprises sont équipées (crédit managers entre autres) il y a des carences dans leur recouvrement et des « trous dans la raquette », c’est pour cela que des grands comptes ont signé chez nous.
Les impayés : un sujet encore tabou
J’ai l’impression que les chefs d’entreprise et les gérants ne sont pas assez formés au recouvrement de créances. Beaucoup semblent perdus quand les impayés s’accumulent. Comment remédier à ce déficit ? Comment sensibiliser les professionnels au recouvrement de créances ?
On constate que le sujet des impayés est encore tabou dans les entreprises comme si c’était une honte. On préfère les cacher plutôt que de régler le problème. L’ambition de GCollect est de décomplexer les entrepreneurs de leurs impayés.
Quels conseils donneriez-vous à une PME ou un auto-entrepreneur qui a du mal à se faire payer par ses clients ?
Qu’il teste notre solution unique au monde, c’est sur GCollect.fr !
Un bon payeur aujourd’hui peut devenir un mauvais payeur demain
Comment peut-on détecter un potentiel mauvais payeur ?
Amazon vend des boules de cristal. Devoir de l’argent n’est pas un crime ça peut arriver à tout le monde, un bon payeur aujourd’hui peut devenir un mauvais payeur demain et inversement.
300 000 salariés se retrouvent sur le carreau !

Il y aurait en France plus de 56 milliards de factures impayées. Ce chiffre est hallucinant ! Comment l’expliquez-vous ?
Je ne l’explique pas, c’est celui communiqué par la FIGEC et l’ANCR, mais ce que je peux expliquer c’est qu’1/4 des dépôts de bilan en France provient d’un impayé et que 300 000 salariés se retrouvent sur le carreau.
On sort un peu du boulot et on parle de vous et de vos passions :
Pouvez-vous nous donner le titre d’un livre, d’un film ou d’une série (ou plusieurs) qui vous a profondément marqué ?
Livre : Une carte n’est pas le territoire, Alfred Korzybski
Avez-vous un projet de voyage ou une destination qui vous fait rêver ?
Brésil, Côte d’Ivoire, Colombie. J’ai déjà pas mal sillonné l’Asie auparavant.
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