Selon une étude d’Altares, nous serions passés tout près de la catastrophe en ce début d’été :
10. 000 entreprises françaises ont pu éviter l’inéluctable : la défaillance, c’est-à-dire le placement en redressement ou en liquidation judiciaire.
Une bonne nouvelle ?
Pas vraiment…
Défaillance des entreprises : la manipulation par les chiffres
Car si les conséquences du confinement sur nos entreprises ont pu être maîtrisées jusqu’à présent, c’est uniquement pour ces deux motifs :
- L’activité réduite des tribunaux (qui de ce fait ne peuvent pas enregistrer les défaillances d’entreprises).
- Une ordonnance du gouvernement qui prévoyait que toute entreprise qui n’était pas en cessation de paiement au 12 mars ne pouvait pas l’être avant le 23 août.
En clair, si une entreprise se trouve en cessation de paiement entre mars et août, on ferme les yeux et on fait comme si rien ne s’était passé, en espérant un miracle durant ce laps de temps.
De là à dire que l’État bidouille les stats pour cacher la triste réalité, il n’y a qu’un pas…
Déconfinement : l’été de tous les dangers
Car la vérité, la voilà : la situation des entreprises, et notamment des plus petites, est alarmante :
- Activité qui tarde à redécoller.
- Retard dans l’exécution des commandes antérieures au confinement.
- Licenciements économiques.
- Tourisme étranger au plus bas.
- Prêts de l’État à rembourser.
- Fin de l’aide mensuelle aux micro-entreprises.
- Etc.
Si la majorité des entreprises survivront à l’été, beaucoup s’inquiètent déjà de la rentrée, qui risque de sonner la fin des aides et le début des vrais problèmes.
Septembre n’est pas une période propice à la consommation, et il faudra donc tout miser sur Noël pour espérer une vraie reprise et une « explosion » de la consommation.
Et en attendant le miracle de Noël, il va falloir subsister et trouver l’équilibre entre une baisse du chiffre d’affaires et la pression des fournisseurs, qui exigent toujours d’être payés dans les délais prévus.
Sans oublier le fameux effet domino :
Si l’un de vos clients ou fournisseurs tombe en redressement judiciaire, c’est-à-dire qu’il est en cessation de paiement, il ne sera pas le seul à « couler ».
Prenons un exemple :
Imaginons que votre activité consiste à vendre des bières artisanales.
Chaque année, vous en écoulez 10 000 bouteilles à vos différents clients.
Et parmi vos clients, il y a un bar à la mode, situé au cœur d’une grande ville française, sur le Vieux Port à Marseille, dans le quartier de la Petite France à Strasbourg, ou encore à La Bastille, à Paris.
Ce bar est votre plus gros client : à lui seul, il représente 50 % de votre chiffre d’affaires.
Puis voilà que suite au confinement, surendetté, il doit se résoudre à fermer durant l’été.
Le bar passe en redressement ou en liquidation judiciaire. Il ne peut plus payer ses fournisseurs et stoppe net toute nouvelle commande.
Chute du chiffre d’affaires et factures impayées
Conséquence : vous perdez 50 % de chiffre d’affaires d’un seul coup, du jour au lendemain.
Sans compter les factures impayées correspondant aux précédentes commandes, que votre client ne vous paiera (probablement) jamais, faute de liquidités.
Question : allez-vous tenir ?
Je vous le souhaite, mais rien n’est moins sûr.
C’est la raison pour laquelle vous devez, dès aujourd’hui, agir sur 1 point essentiel :
SÉCURISER VOS VENTES
Il existe différentes méthodes pour se prémunir des impayés et des mauvaises surprises, pour anticiper et tirer son épingle du jeu.
Ces stratégies, il y en a 11.
Et je vous les livre sur un plateau dans ma formation en ligne Combattre les Impayés à la Source.
Apprendre le recouvrement de créances n’est plus un luxe ou une option à l’heure actuelle, mais une obligation, sous peine de subir la crise de plein fouet.
