Recouvrer des factures impayées peut s’apprendre. Mais au-delà du théorique, et même de la pratique, il y a des choses que l’on ne vous enseigne pas forcément dans les formations (excepté dans celles de Werecoov’ !). Des choses que vos collègues oublient souvent de vous expliquer, également.
Il s’agit de « choses » – d’attitudes ou de qualités pour être précis – que l’on comprend avec le temps, et donc l’expérience. Mais si vous n’en avez pas encore assez cumulé ou venez à peine de démarrer dans le métier, nous allons vous faire gagner du temps.
Voici donc la liste non exhaustive des 3 qualités à posséder quand on exerce le métier de chargé de recouvrement de créances :
Ne perdez pas votre sang-froid
Si cela vaut pour tous les aspects de la vie, ce précepte se révèle primordiale dans la vie professionnelle, et tout spécialement quand on relance des factures impayées. En effet, lorsque vous communiquez avec des débiteurs, par mail ou par téléphone, il peut arriver que :
- Le débiteur s’énerve, se montre agressif.
- Qu’il vous insulte.
- Qu’il ne comprenne pas ce que vous lui expliquez.
- Qu’il soit de mauvaise foi, essaie de vous rouler…
Bref, la conversation est à deux doigts de déraper. C’est justement là que vous ne devez pas commettre l’erreur suivante : prendre les choses trop à cœur.
N’oubliez pas qu’une personne en retard de paiement est en position de faiblesse, car elle est en tort, d’une certaine façon. Il se peut alors qu’elle compense sa situation d’infériorité en devenant désagréable ou en tentant de se soustraire à ses obligations.
Mais dites-vous bien une chose : ce n’est pas à vous qu’elle en veut à titre personnel. N’entrez donc pas dans son jeu et restez toujours calme (ou silencieux).
Apprenez à détecter les sous-entendus
Quand on est chargé de recouvrement, on a régulièrement à faire à des entreprises ou à des particuliers n’ayant plus les capacités de payer leurs dettes. Il nous faut alors agir en conséquence. À condition toutefois de s’en apercevoir.
Car en vérité, par orgueil ou par souci de confidentialité, il est rare que l’un de vos interlocuteurs vous dise clairement : « Nous n’avons plus d’argent »
Non, il ne le formulera pas de cette façon. Mais il est probable qu’il vous avoue le péril de la situation en usant d’une demi-supercherie.
Par exemple, en affirmant :
« Nous avons du retard dans le traitement des règlements »
« J’ai un problème avec les virements, je dois voir ça avec ma banque »
« La comptabilité ne prend plus les appels »
Etc.
Ce genre de phrase ne signifie pas forcément que votre interlocuteur a des difficulté financières. Mais cela doit vous alerter. Sait-on jamais…
Gérez les priorités
Quand on est chargé de recouvrement, on peut vite se retrouver déborder : les factures impayées à relancer, les emails auxquels répondre, les sollicitations des collègues…
Bref, ça arrive de partout !
Dans ce type de situation, il y a une règle à appliquer. Une règle cruciale :
Si vous ne pouvez pas tout traiter/gérer, concentrez-vous d’abord sur les gros montants.
Le reste peut bien attendre.
N’oubliez pas que votre objectif numéro 1 est de faire entrer de l’argent dans les caisses de votre employeur ou de votre client.
Mieux vaut passer une heure sur un dossier à 10 000 euros que de passer cette heure sur 10 dossiers à 200 euros chacun.
Cela peut vous paraitre évident, je le conçois. Pourtant, quand la masse de travail grossit et que l’on est sollicité de toute part, on a tendance à oublier ce principe et à se disperser dans des tâches à faibles rendement.
Pour aller plus loin :
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